Le comité des Verts de Bienne a adopté les mots d’ordre pour les votations du 5 juin 2016.
Oui à la rénovation du Théâtre Palace
Avec sa rénovation, l’ancien cinéma deviendra une véritable salle de théâtre pour les arts de la scène. Le Palace sera renforcé comme un lieu de la culture bilingue vivante et diversifiée de la ville de Bienne, puisque le Théâtre Palace proposera également des productions en langue allemande. La rénovation de cette salle est indispensable au vu de son mauvais état actuel : des murs se fissurent, la technique de la scène est complètement obsolète, l’acoustique est déplorable, des sièges grincent ou se démontent. Grâce à cette rénovation, la visibilité sur scène doit être améliorée.
Non à l’initiative communale « CHF 200 000 suffisent »
Le but de l‘initiative UDC est de réduire les salaires des Conseillers municipaux à Fr 200’000.00, respectivement à Fr 220’000.00 pour celui du Maire. Le Conseil de ville a cependant d’ores et déjà adopté pareil changement, en réglant également d’autres questions annexes, telles que celles des frais et des prestations de départ, ce que l’initiative ne prévoit pas. Les initiants ont donc atteint leur but démagogique, l’UDC étant le parti qui s’est opposé à l‘initiative fédérale voulant limiter les revenus dans une proportion de 1:12, à l’initiative en faveur de l’introduction d’un salaire minimum ou encore à l’initiative contre les salaires abusifs des managers. L’initiative de l’UDC se préoccupe uniquement du salaire des Conseillers municipaux, sans parler des prestations que ceuxci offrent pour un tel salaire, visant en cela à dégrader le travail politique. Les Verts estiment au contraire que chaque salaire devrait être fixé en fonction des prestations et des responsabilités de l’emploi concerné. Ceux et celles qui ne sont pas satisfait du travail d’un Conseiller municipal devraient le faire savoir en premier lieu lors des élections.
Non à l’initiative populaire « En faveur du service public »
Avec son intitulé trompeur, cette initiative veut interdire aux entreprises publiques, comme les CFF, Swisscom ou La Poste de faire des bénéfices. Propriétaire de La Poste et principale actionnaire de Swisscom, dont elle profite des bénéfices, la Confédération finance avec ceux-ci d’autres prestations de service public, ce que l’initiative lui interdirait à l’avenir. L’initiative aurait pour conséquence le démantèlement des entreprises liées à la Confédération et la privatisation des secteurs rentables, alors que les secteurs déficitaires devraient être financés par les pouvoirs publics. Autre conséquence : la réduction du personnel et la dégradation des conditions de travail ainsi que la mise en danger des conventions collectives de travail existantes.
Oui à l’initiative populaire « Revenu de base inconditionnel »
En assurant le minimum vital, le revenu de base inconditionnel supprime la nécessité de travailler et brise la logique néolibérale du marché du travail. Cela avantage les employés pouvant ainsi mieux résister à la pression sur marché du travail et refuser des conditions de travail déplorables. Le revenu de base inconditionnel assure en outre le minimum vital, ce qui permet une meilleure conciliation entre vies professionnelle et privée, famille et engagements privés. Il permet à chacun-e – et non seulement à ceux qui peuvent se le permettre – de choisir librement son mode de vie.
Non à l’initiative populaire « Pour un financement équitable des transports »
Actuellement, la moitié des recettes de l’impôt sur les huiles minérales est affectée à des tâches liées à la circulation routière, soit 1,5 milliard de francs par année. L’autre moitié est attribuée au budget général de la Confédération et sert à financer d’autres tâches. Si l’initiative est acceptée, cet argent va manquer, ce qui se traduira notamment par des coupes dans les transports publics, la formation, le social et l’agriculture. Cette initiative offrirait chaque année 1,5 milliard de francs supplémentaires aux routes. Cette manne ferait exploser la construction routière tout en baissant les taxes sur les carburants : que ce soit d’un point de vue climatique ou financier, on ferait fausse route.
Liberté de vote pour la modification de la loi sur l’asile (LAsi)
A côté de quelques légères améliorations, la nouvelle loi poursuit une logique visant à permettre le renvoi rapide des personnes ayant besoin d’un refuge, sans examen approfondi de leur demande et sans garantie d’accès à une procédure équitable. Même si elle est attaquée par l’UDC en référendum, cette nouvelle loi ne peut ainsi être approuvée par ceux qui défendent véritablement le droit d’asile.
Liberté de vote pour la modification de la loi sur la procréation médicalement assistée (LPMA)
Renseignement:
Urs Scheuss, président, 078 795 91 83

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