Oui au budget 2022 de la ville de Bienne

En 2022, la ville de Bienne manquera de recettes à hauteur de 30 millions de francs pour couvrir ses dépenses. Les pertes de recettes à plus long terme résultant des adaptations de la législation fiscale sont jugées particulièrement préoccupantes : par exemple, la mise en œuvre de la réforme fiscale et du financement de l’AVS (STAF) dans le canton de Berne entraînera des pertes pour la ville de Bienne. Les Vert·e·s se félicitent du fait qu’aucune augmentation d’impôt n’est proposée pour 2022. Une augmentation des impôts ferait peser une lourde charge financière sur de nombreuses personnes, surtout dans la situation actuelle. Les Vert·e·s recommandent d’accepter le budget 2022, même si certains emplois nécessaires et urgents, comme dans le secteur de l’environnement, ne seront pas créés. Raison de plus pour demander au conseil municipal de présenter le plus rapidement possible des propositions visant à améliorer la situation financière de la ville.

 

Oui à l’initiative sur les soins infirmiers et à la loi Covid, Non à l’initiative sur la justice.

L’initiative sur les soins infirmiers aborde des questions qui sont au cœur de notre système de de santé : Pour contrer la pénurie de soignant·e·s qualifié·e·s, il faut améliorer les conditions de travail ; afin que les jeunes soient également motivé·e·s à suivre une formation dans le secteur des soins infirmiers et maintenir ainsi leur envie d’exercer la profession à plus long terme. Les Vert·e·s de Bienne disent donc oui à l’initiative sur les soins infirmiers.

Avec la loi Covid 19, d’importantes mesures ont été adoptées qui permettent d’amortir les conséquences de la pandémie ainsi que de la combattre. Les Vert·e·s de Bienne sont critiques à l’égard de certains aspects de la loi, mais ont confiance dans le fait que le Conseil fédéral n’appliquera les mesures qu’aussi longtemps que la situation pandémique l’exigera, et disent Oui à la loi Covid.

Les Vert·e·s de Bienne rejettent l’initiative sur la justice. Bien que certaines des préoccupations de l’initiative soient légitimes, la solution proposée pour l’élection des juges fédéraux n’est pas plus démocratique, car elle risque que les membres du Tribunal fédéral représentent moins bien la diversité de la société.

 

Communiqué de presse