Le comité des Verts Bienne a adopté les mots d’ordre pour les votations du 27 septembre.
OUI à Harmos
Harmos procure un certain cadre pour ce qui concerne le système éducatif, tout en laissant une marge de manœuvre suffisante aux cantons. Plus précisément, Harmos est un concordat intercantonal comportant un programme de formation en 11 ans pour les enfants, deux années d’école enfantine dès 4 ans révolus, une formation de base avec une définition uniformisée, des plans d’études élaborés par région linguistique, une coordination au niveau de l’enseignement des langues étrangères, des standards de formation (niveau de formation équivalent pour tous), un monitoring de la formation (pilotage et assurance-qualité) ainsi que les horaires blocs et l’école à journée continue. Ainsi, Harmos apporte aux générations futures de meilleures chances pour façonner leur avenir. Finalement, Harmos n’est autre que la concrétisation des articles constitutionnels sur la formation acceptés haut la main au niveau fédéral.
OUI au financement additionnel de l’assurance-invalidité
Le déficit de l’assurance-invalidité se creuse chaque année d’1,5 milliard de francs supplémentaires. Ses dettes auprès du fonds de compensation de l’AVS s’élèvent déjà à 14 milliards. Cette situation ne doit en aucun cas se prolonger, car elle met en danger l’ensemble de notre système de prévoyance sociale. Un plan d’assainissement est plus que jamais nécessaire. Si le peuple accepte le projet, la TVA subira une augmentation temporaire et modérée et un fonds de compensation propre à l’AI sera créé pour protéger l’AVS et garantir le versement des rentes futures. La hausse des coûts pour les ménages ne s’élèvera qu’à 13.80 francs pas mois en moyenne. Ces mesures permettront de couvrir le déficit et d’amortir les dettes de l’AI sans exiger de nouveaux sacrifices de la part des prestataires déjà durement mis à contribution par la 5e révision. Les Verts diront oui au financement additionnel de l’assurance-invalidité, car les personnes en situation de handicap doivent pouvoir compter sur elle. Chacun de nous peut un jour ou l’autre être atteint dans sa santé. C’est donc aujourd’hui à la société toute entière de faire preuve de solidarité.
OUI à la suppression de l’initiative populaire générale
Par le biais de l’initiative populaire générale, le peuple ne peut que suggérer des modifications de lois ou de la Constitution aux Chambres fédérales. Il n’en demeure pas moins que, pour pouvoir espérer influencer ainsi la procédure législative, il faudra recueillir 100‘000 signatures. Un effort considérable, sans commune mesure avec son résultat potentiel. Il suffit de considérer les atermoiements de l’Assemblée chargée de la mise en œuvre de la procédure applicable aux initiatives populaires générales pour se convaincre que celle-ci n’est pas praticable et surtout bien trop longue.
renseignement:
Urs Scheuss, président, 078 795 91 83

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