Le 3 mars, les Biennois·e·s ont accepté le nouveau règlement de la ville avec 80% de voix favorables. La principale nouveauté est l’article 6 sur la participation de la population. Ainsi, à Bienne, nous introduisons entre autres la motion populaire, qui permet également aux personnes sans droit de vote de soumettre des initiatives parlementaires. La proposition avait été apportée au Conseil de ville par Lena Frank. Le fait qu’elle soit maintenant mise en œuvre est donc un succès pour les Vert·e·s. Le même article stipule également que la ville peut soutenir la participation de la population. Ariane Tonon a déposé une motion lors de la dernière séance du Conseil de ville, demandant à la ville de montrer, par exemple à travers des événements informatifs et des offres de conseil, quelles sont les possibilités de participation existantes et comment elles peuvent être utilisées. En particulier, les personnes sans droit de vote devraient ainsi apprendre comment elles peuvent s’engager politiquement à l’avenir. Cela renforce la participation politique de toute la population à Bienne.

Les Vert·e·s ont également eu du succès lors de la dernière séance du Conseil de ville avec deux interventions qui ont été acceptées. Le postulat de Christophe Schiess a été adopté, demandant au Conseil municipal d’introduire des parrainages d’arbres à Bienne. Les Biennois·es ont ainsi la possibilité de planter les espaces au sol autour des arbres. Ces îlots fleuris créent des habitats pour les oiseaux, les papillons et autres insectes et embellissent le paysage urbain. De plus, l’arbre bénéficie d’un sol entretenu et d’une plantation sous-jacente optimale. Il y a déjà quelques espaces de plantation entretenus par les riverain·e·s. Mais il pourrait y en avoir beaucoup plus. À Bienne, il y a plus de 8000 arbres dans l’espace public. Cependant, pour que l’idée puisse être mise en œuvre, les ressources humaines et financières nécessaires doivent maintenant être fournies.

Une possibilité à cet effet est le postulat également adopté sans opposition lors de la dernière séance du Conseil de ville par Urs Scheuss, qui demande au Conseil municipal d’examiner les Obligations Vertes (en termes techniques «Green Bonds») pour financer des mesures de protection climatique et d’adaptation au réchauffement climatique. De telles «Obligations Vertes» sont déjà émises par les cantons de Genève et de Bâle-Ville ainsi que par la ville de Zurich. La Confédération dispose également de cet instrument. Les avantages sont multiples : ceux qui veulent investir de manière durable ont une transparence sur l’utilisation de l’argent et le fait qu’il n’y a pas de greenwashing. De plus, la ville peut se protéger contre le risque de taux d’intérêt croissants, car les obligations ont un taux d’intérêt fixe.

Urs Scheuss, Conseiller de ville dans la fraction Alliance Verte / Grünes Bündnis