Les demandeur*euses d’asile débouté·e·s et hébergé·e·s dans le centre de retour de Bienne-Boujean doivent déménager, car celui-ci ne peut être maintenu que jusqu’au 31 juillet 2022. Le canton et la ville n’ont malheureusement pas trouvé d’hébergement approprié dans la région de Bienne, malgré un délai d’action suffisant, car les deux parties préfèrent la variante la plus simple pour elles. C’est pourquoi il a été décidé de transférer les requérant·e·s d’asile à Enggistein, Gampelen, ainsi qu’à Bellelay. Nous, les Vert·e·s, considérons que l’hébergement de demandeurs d’asile déboutés supplémentaires au centre d’accueil de Gampelen n’est pas approprié, car les conditions y sont précaires. Dans le rapport de la Commission nationale de prévention de la torture, on peut lire : « Augmenter l’occupation ou épuiser la capacité maximale prévue aggraverait encore la situation déjà critique avec l’occupation actuelle et serait, de l’avis de la Commission, en tout cas inacceptable pour les résidents du centre de Gampelen ». La procédure actuelle ne correspond pas à une planification et à une mise en œuvre de l’hébergement respectueuses de la dignité humaine. Pour nous, les Vert·e·s, il est clair que le cloisonnement et l’exclusion ne peuvent jamais être la réponse aux mouvements migratoires. Nous, les Vert·e·s, exigeons une politique d’asile qui ne classe pas les personnes en catégories d’origine, ne les marginalise pas et ne les pousse pas dans l’illégalité. Au contraire, une politique qui reconnaît le potentiel d’une société diversifiée, qui place les droits de l’homme au premier plan et qui crée des opportunités pour les personnes migrantes.