Depuis l’ouverture de la branche est de l’A5, le trafic motorisé a diminué à l’est de la ville. Cela ouvre la possibilité de redessiner l’espace routier. Le trafic piétonnier et cycliste devrait avoir plus d’espace, l’espace public être verdoyé et des lieux de rencontre, de jeux et d’événements être créés. Les quartiers retrouvent un espace de vie que la voiture leur avait pris. Depuis plusieurs années, la direction des travaux publics élabore des mesures complètes, également appelées « mesures d’accompagnement du trafic branche est de l’A5 ». Une bonne vue d’ensemble avec des descriptions des différents projets se trouve sur le site de la ville : https://www.biel-bienne.ch/fr/projets-damenagement-de-lespace-routier.html/3265

Le 18 janvier, le conseil de ville a approuvé le crédit de planification pour la réaménagement de la rue du Breuil, de la route de Madretsch et de la rue de Prés. Par exemple, la place du Piano devrait devenir un centre de quartier, le trafic cycliste sur la route de Madretsch plus confortable et sûr, et le trafic sur la rue de Prés apaisé. Des arbres supplémentaires et des revêtements perméables contribueront au refroidissement et aideront le quartier à s’adapter au réchauffement climatique. Voilà un projet qui est tout à fait dans l’esprit de l’initiative climat urbain. Et c’est un succès pour nos deux directrices des travaux publics vertes, Barbara Schwickert et Lena Frank !

La ville s’attaque également à l’adaptation au réchauffement climatique avec le postulat de Naomi Vouillamoz, également traité lors de la dernière séance du conseil de ville. L’initiative est inspirée de la stratégie des arbres de la ville de Lausanne et exige que d’ici 2040, la surface couverte par les canopées des arbres (hors zones forestières) atteigne au moins 30 pour cent. Le conseil municipal doit élaborer un plan d’arbres. Celui-ci comprend entre autres un inventaire des arbres existants avec la taille de leur canopée et des informations sur leur capacité d’adaptation au réchauffement climatique. L’objectif doit être atteint tant sur les terrains municipaux que privés, en donnant la priorité aux endroits particulièrement touchés par le réchauffement climatique. Il devrait également y avoir des arbres fruitiers.

Voici le postulat et la réponse du conseil municipal

Urs Scheuss, Conseiller de ville dans la fraction Alliance Verte / Grünes Bündnis

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Bienne possède un important patrimoine de bâtiments industriels. Depuis plus d’un an, l’association reUsine s’engage pour que les bâtiments industriels ne soient plus simplement démolis. Avec la volonté des propriétair·e·s et la créativité des architect·e·s, des solutions peuvent être trouvées pour permettre de nouvelles utilisations. Ainsi, non seulement le caractère que les bâtiments donnent à un quartier est préservé, mais aussi une grande partie de l’énergie grise contenue dans les bâtiments. Avec un postulat interpartis, nous avons demandé au conseil municipal de soutenir cette préoccupation. Il a répondu à cette demande et a élaboré une charte qui devrait être publiée en mars. Avec la signature, divers acteur·rice·s manifestent leur engagement pour la préservation du patrimoine industriel bâti de la ville. De plus, il existe depuis quelques mois un site internet avec des informations sur le sujet (https://www.biel-bienne.ch/fr/patrimoine-industriel.html/3255).

Voici le postulat et la réponse du conseil municipal

Stefan Rüber, Conseiller de ville dans la fraction Alliance Verte / Grünes Bündnis