Avec l’adoption des prescriptions énergétiques, la ville de Bienne joue un rôle de pionnier dans le canton de Berne. Ce faisant, la ville de Bienne exploite la marge de manœuvre que la loi sur l’énergie du canton de Berne accorde aux communes. Elle contribue ainsi à une meilleure efficacité énergétique et à la protection du climat. C’est ce que les Vert·e·s et d’autres groupes politiques du Conseil de ville ont exigé en 2019 par le biais d’une motion.

Concrètement, les nouvelles constructions devront à l’avenir être inférieures de 15% aux valeurs limites cantonales d’efficacité énergétique globale pondérée. Selon les nouvelles constructions, ces valeurs indicatives plus basses seront atteintes d’une manière ou d’une autre. Mais si ce n’est pas le cas, la nouvelle réglementation garantit que le potentiel photovoltaïque est réellement exploité. En outre, en cas de construction de quatre logements ou plus, une installation commune pour le chauffage et l’eau chaude doit être mise en place. Enfin, la ville peut fixer d’autres exigences en matière de consommation d’énergie et de sources d’énergie dans les règlements de lotissement.

L’adaptation de la réglementation fondamentale en matière de construction à l’ordonnance sur la terminologie et les méthodes de mesure dans le domaine de la construction répond à une autre exigence des Vert·e·s formulée en 2010. Les nouveaux toits plats et les toits à faible pente devront à l’avenir être végétalisés de manière écologique si la surface est suffisamment grande et n’est pas utilisée autrement. Ces bâtiments contribuent ainsi à la promotion de la biodiversité en ville et aident à l’adaptation au changement climatique.

Communiqué de presse