Le 26 novembre, les ayants droit au vote de Bienne voteront sur trois objets. Les Vert·e·s Bienne ont adopté leurs recommandations de vote lors de leur assemblée générale du 8 novembre. 

OUI aux prescriptions énergétiques pour les nouvelles constructions

On brûle encore trop de gaz et de pétrole pour le chauffage et l’eau chaude. Le CO2 qui est ainsi rejeté dans l’atmosphère représente environ un quart des gaz à effet de serre émis en Suisse. Outre le remplacement des chauffages fossiles, il est avant tout important de réduire la consommation d’énergie. Or, la rénovation des bâtiments est généralement complexe et coûteuse. Il est donc d’autant plus important de veiller à ce que chaque nouveau bâtiment consomme le moins d’énergie possible. Le canton de Berne a édicté des prescriptions à cet effet dans la loi sur l’énergie. Cette loi permet en outre aux communes d’aller plus loin dans quelques domaines. La ville de Bienne doit utiliser cette possibilité et devenir une pionnière dans le canton de Berne. C’est précisément ce qu’a demandé Urs Scheuss dans une motion interpartis déposée en 2019. Concrètement, il s’agit de faire en sorte que l’efficacité énergétique des nouveaux bâtiments soit 15 % supérieure à celle prévue par le canton. En outre, lors de la promulgation de zones à planification obligatoire et de plans de construction, il faut viser des exigences plus élevées en matière de consommation d’énergie et de sources d’énergie. Enfin, lors de la construction de quatre logements ou plus, une installation commune pour le chauffage et l’eau chaude doit être mise en place. Cela permettrait également de réduire la consommation d’énergie. Pour toutes ces raisons, les Vert·e·s Bienne recommandent d’accepter la modification partielle du règlement de construction de Bienne.

OUI aux toits plats végétalisés à Bienne

 Les Vert·e·s recommandent également d’adopter l’adaptation de la réglementation fondamentale en matière de construction à l’ordonnance sur la terminologie et les méthodes de mesure dans le domaine de la construction (OTM). Cela permet d’une part de procéder aux adaptations nécessaires aux prescriptions cantonales. D’autre part, il y a également une adaptation du contenu qui remonte à une intervention des Vert·e·s de Pablo Donzé en 2010 : les nouveaux toits plats et les toits à faible pente doivent être végétalisés de manière écologique. L’obligation de végétaliser ne s’applique pas si d’autres utilisations comme les terrasses ou les installations solaires sont rendues impossibles ou si la surface libre est petite. Dans les villes, les toits végétalisés sont des îlots importants pour la biodiversité. Grâce aux oiseaux, aux insectes et au vol des graines, ils sont reliés à d’autres habitats proches de la nature. Les toits végétalisés de manière extensive constituent en outre des habitats de substitution pour les insectes et les plantes spécialisés, qui sont devenus rares dans le paysage. Les toitures végétalisées retiennent en outre une partie de l’eau de pluie, réduisent la température ambiante et rafraîchissent ainsi le climat de la ville. Enfin, ils sont durables du point de vue de la construction, car les plantes filtrent les polluants de l’air et protègent le toit contre les rayons UV, ce qui prolonge sa durée de vie.

OUI au budget 2024

Le budget de la ville de Bienne pour l’année prochaine est similaire à celui de cette année. Il est équilibré, mais prévoit une réduction des réserves financières. Les réductions de prestations décidées par le Conseil de ville à l’automne 2023 déjà, qui entreront en vigueur à partir de 2024, allègent le budget de 1,4 million de francs supplémentaires. Les Vert·e·s notent positivement qu’il est prévu d’investir davantage dans l’entretien des biens immobiliers de la ville en 2024.

Le présent budget correspond à la déclaration d’intention signée début 2023 par les partis politiques biennois. Dans cette déclaration, une procédure commune a été esquissée pour améliorer la situation financière. Outre le budget pour 2023, qui prévoyait certes des mesures d’économie, mais pas d’augmentation d’impôts, l’élaboration d’une stratégie financière en faisait également partie. Les travaux sont déjà avancés à cet égard et l’assainissement des finances est prévu en vue du budget 2026. Il n’est donc pas compréhensible, du point de vue des Vert·e·s Bienne, qu’un parti fasse actuellement campagne pour le rejet du budget 2024. Cela nuit au processus qui avait commencé début 2023. Pour les Vert·e·s Bienne, il est clair que le budget 2024 doit être adopté.

Communiqué de presse