Lors de l’assemblée générale du 24 mai, les Verts ont désigné leurs candidates et les candidats pour les élections au Conseil de ville. Pour la première fois, des membres des jeunes vert-e-s se présentent à ces élections. Ainsi, Lena Frank, Milena Geiser et Michelle Beriger figureront en tête de la liste verte pour les élections du 23 septembre.

Les Verts se réjouissent du fait que leurs 8 conseillers de ville actuels se représentent pour une nouvelle législature. La liste n’étant pas encore tout-à-fait complète, l’assemblée a donc chargé le comité de désigner les quelques candidatures supplémentaires nécessaires pour arriver à une liste de 30 candidats.
Dans la partie statutaire précédant la désignation des candidatures, l’Assemblée générale a approuvé les comptes, adopté le budget et élu la direction du parti ainsi que l’organe de révision et les délégué-e-s à l’Assemblée des Verts du canton de Berne.
En outre les membres ont adopté les mots d’ordre pour les votations du 17 juin comme suit :
NON à l’initiative populaire «Accords internationaux: la parole au peuple!»: Les Verts considèrent que cette proposition est inutile. Les traités internationaux de portée constitutionnelle sont déjà soumis au référendum obligatoire. Les autres traités peuvent être contestés par référendum facultatif. Les votations sur des sujets qui ne suscitent pas la controverse génèrent par ailleurs des coûts inutiles pour la Confédération, les cantons et les communes. Le texte de cette initiative est en outre formulé de façon peu claire; des termes comme « traités internationaux portant sur des domaines importants » sont sujets à des interprétations les plus diverses.
NON à l’initiative populaire « Accéder à la propriété grâce à l’épargne-logement »: L’initiative rate sa cible parce que les personnes ayant un revenu annuel entre CHF 50’000 et 100’000 ne peuvent en général pas économiser suffisamment en 10 ans. Les directeurs cantonaux des finances calculent aussi que cela représenterait une perte de CHF 250 millions pour les impôts cantonaux et communaux. Cette initiative immobilise en outre des moyens financiers qui devraient être utilisés pour promouvoir la construction de logements à caractère social; elle donne donc un mauvais signal en matière de politique du logement.
NON à l’introduction des réseaux de soins (Managed Care): L’absence d’une obligation de constituer un réseau de médecins nous amène à refuser cette modification de la LAMal; En effet, le libre choix du médecin sera de la sorte réservé à ceux et celles qui peuvent se l’offrir alors qu’un certain nombre de patients seront forcés à payer une franchise plus élevée s’ils veulent demeurer libre du choix de leur praticien. La limitation budgétaire imposée aux réseaux de soins entraîne en outre le risque que le patient ne bénéficie plus du meilleur traitement possible.
Renseignement :
Urs Scheuss, président, 078 795 91 83

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