Les Verts de Bienne soutiennent la proposition du PS pour la succession de Hans Stöckli au Conseil municipal et appuient ainsi la majorité verte-rouge à l’exécutif. Avec cela, il s’opposent à la politique bourgeoise qui vise l’exclusion sociale et qui bloque l’évolution dans le domaine de la politique environnementale. En outre, les Verts défendent la répartition proportionnelle des partis issue des élections municipales en 2008. Une élection selon la règle majoritaire dans la législation en cours contredit le système proportionnel et ne serait justifiée que si le PS avait proposé une personne qui s’avère inadmissible. Pour ces raisons, les Verts ne participent pas à la récolte de signatures qui a été annoncée pour attaquer la proposition du PS.

La révision de la loi sur l’assurance chômage, l’initiative sur le renvoi et son contre-projet, les attaques dirigées contre la loi cantonale sur l’énergie, ainsi que le maintien des centrales nucléaires ne sont que quelques exemples de la politique des majorités bourgeoises mettant en péril la cohésion sociale et l’environnement. Aujourd’hui, Il faut à nouveau le soutien politique des autorités élues pour vivre ensemble paisiblement, la solidarité entre les groupes sociaux et la gestion durable des ressources. Tel est aussi le cas à Bienne. Il est donc évident pour les Verts que la majorité verte-rouge au Conseil municipal biennois ne doit pas être mise en cause.
De plus, le Conseil municipal est élu en principe selon la règle proportionnelle qui permet même aux petits groupements politique de participer directement dans les affaires de l’exécutif. La contestation de la proposition du PS par le biais de la récolte d’au moins 3’000 signatures provoquerait une élection selon la règle majoritaire cassant la représentation proportionnelle des partis qui avait été plébiscitée par le peuple lors du Renouvellement intégral du Conseil municipal en 2008.
Toutefois les Verts soutiennent la règle selon laquelle la proposition d’un parti pour un siège devenu vacant au cours de la législature peut être contestée à l’aide de 3’000 signatures récoltées. Celle-ci permet de combattre une candidature inadmissible utilisant des moyens démocratiques.
renseignement:
Urs Scheuss, président, 078 795 91 83

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