Le comité des Verts de Bienne a adopté les mots d’ordre pour les objets fédéraux des votations du 14 juin 2015.
Oui à la réforme de la fiscalité successorale
La répartition très inégale des richesses en Suisse, où 1% de la population possède autant de richesses que les 99% restants réunis, vide de sa substance le principe de l’égalité des chances et contribue à une injustice sociale croissante. Les chances dans l’existence et l’équité ne doivent pas dépendre du fait que l’on hérite beaucoup ou peu. La réforme de la fiscalité successorale fait appel à la responsabilité financière des familles les plus riches envers la société. Elle veut introduire un impôt sur les successions et les donations: Les successions et donations de plus de 2 millions de francs seraient imposées à un taux de 20%. L’héritage par un conjoint serait exonéré et des exceptions sont prévues pour les petites PME familiales. Dans les faits, seuls 2% de la population sont concernés. Les recettes seraient versées pour 2/3 à l’AVS et pour 1/3 aux cantons.
Oui à la révision de loi sur la radio et la télévision (LRTV)
La radio et la télévision fournissent une contribution importante à la cohésion des régions linguistiques, à la formation de l’opinion politique et en fin de compte à l’identité commune et à la solidarité. Ainsi, la révision de la LRTV renforce avant tout les radios et télévisions qui ont un ancrage régional comme par exemple Canal3 et Telebielingue. En outre, la redevance actuelle ne se rapporte pas à la consommation de médias, elle est dépendante d’un récepteur. Ce système est dépassé car chaque smartphone et chaque ordinateur est aussi une radio ou une télévision. Presque tout le monde possède de tels appareils mais tout le monde ne s’annonce pas et ne paie pas pour sa consommation médiatique (spectateurs/auditeurs clandestins). Avec la redevance médias introduite par la révision de la LRTV, cette injustice est supprimée. La redevance radio-télévision prévoit en outre l’exonération des personnes au bénéfice de prestations complémentaires de l’AVS/AI et permet aux ménages qui ne possèdent pas de récepteur d’être exemptés de la redevance pendant cinq ans.
Oui à l’initiative sur les bourses d’études
Investir dans un meilleur accès à la formation, c’est en forcer l’égalité des chances et assurer l’avenir économique de notre pays, qui a besoin de personnel hautement qualifié. Or, le volume des bourses pour les premières formations au niveau tertiaire a pourtant diminué depuis les années 1990. Actuellement, l’attribution et la détermination du montant des bourses pour les étudiant-e-s dépendent essentiellement des cantons. L’initiative réclame donc que la Confédération mette en place un système harmonisé en matière d’octroi, de calcul et de financement des bourses, pour assurer un niveau de vie minimal aux étudiant-e-s.
Oui au diagnositc préimplantatoire (DPI)
Chacune devrait pouvoir avoir ses propres enfants. Un oui au DPI permettra aux couples qui doivent recourir à la fécondation in vitro et au diagnostic préimplantatoire, d’avoir les leurs. Le diagnostic préimplantatoire est une alternative au diagnostic prénatalen cours de grossesse, mais l’analyse est faite avant l’implantation de l’embryon, ce qui évite interventions dangereuses et décisions difficiles en cas d’interruption de grossesse.
renseignement:
Urs Scheuss, président, 078 795 91 83

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